C’est bientôt la fête de la musique, et j’ai quelque chose de génial à vous proposer cet été pour prouver aux enfants que le solfège peut s’apprendre facilement et dans la joie avant la rentrée (et l’éventuelle reprise de cours de musique) 🙂 Vous allez voir c’est TOPISSIME : il s’agit du jeu « Drôles de Notes » ! Et pour cela, je vous propose une Interview unique avec son créateur.

Mais avant, nous avons testé « Drôles de Notes » avec Djanaé …

… et il a tout de suite été adopté. Le plaisir pour elle de me battre à plat de couture, de reconnaître les notes, d’y aller crescendo dans le jeu et l’apprentissage… elle s’amuse réellement et je crois qu’elle sera prête pour démarrer le violon en septembre. C’est son rêve depuis déjà 2 ans 🙂 Alors un immense merci Alain pour ce tremplin et ce plaisir d’apprendre qui colle tellement à ce qu’on vit et à ce que je souhaite transmettre sur ce blog. Découvrez maintenant le jeu « Drôles de Notes » en vidéo : 10 raisons de l’adopter, et comment on y joue avec Djanaé (à la fin elle donne son avis) 🙂

Commandez votre jeu Drôles de Notes en cliquant ici
Question 1 : Bonjour Alain, avant toute chose, pourrais-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis professeur de piano, passionné par la pédagogie musicale. D’origine belgoflamande, je vis à Paris depuis 1985, suffisamment longtemps pour avoir perdu définitivement mon accent belge 🙂

Question 2 : Quel est ton plus beau souvenir musical en tant qu’élève ?

Mon meilleur souvenir en tant qu’élève est celui de la rencontre avec un homme, qui fut mon maître pendant de nombreuses années : le Père Karl. Il dirigeait un ensemble de musique ancienne dont j’ai fait partie. C’est lui qui tenait la baguette lors de mon tout premier concert à l’âge de 11ans. Comme certains enfants apprennent à grimper aux arbres ou à construire des cabanes, moi, j’ai appris la musique auprès de lui. Je me souviens de notre concert annuel, dans l’église du village. Nous y partagions l’affiche avec une chorale d’adultes. Pour nos petits yeux d’enfants c’était une chorale de «vieux», devant laquelle nous avions grand mal à garder notre sérieux :-p Notre jeu favori consistait à repérer le choriste qui faisait le plus de grimaces en chantant. Avec l’ensemble du Père Karl, nous assurions, comme à l’habitude, l’ouverture du concert. Aussitôt terminé, la chorale ayant pris le relais, nous nous empressions de sortir par la petite porte de la sacristie, avec un ballon… que l’un de nous avait réussi à introduire en cachette. Sur un petit bout de gazon qui bordait l’église, nous improvisions alors une partie de foot. Bien évidemment, en reprenant place pour le final du concert, nous avions tous un petit air débraillé, au grand dam des notables du village, qui se trouvaient au premier rang.
– Ah, ces gamins, ils ne savent pas se tenir.
Le Père Karl nous lançait alors un petit clin d’œil, complice, pour nous faire comprendre que tout cela n’était pas bien grave. L’enthousiasme, la bienveillance, la générosité de cet homme m’ont guidé vers des horizons exaltants. Auprès de lui, la musique n’était pas une performance, c’était un état d’esprit. Et c’est ainsi qu’elle a grandi en moi et que j’ai grandi grâce à elle au point de vouloir, à mon tour, la transmettre.

Question 3 : Quel est ton plus beau souvenir musical en tant que prof ?

Mon meilleur souvenir en tant que prof … ? Et bien, il y en a tellement ! Cela fait plus de 30 ans que j’enseigne et j’éprouve toujours ce même plaisir à pouvoir initier et accompagner, d’année en année, de nouveaux élèves dans cette belle aventure de découverte de la musique. Je le vis comme un privilège toujours renouvelé !

Question 4 : Quand on pense à l’apprentissage de la musique, on pense souvent aux heures de répétitions avant de sortir une jolie mélodie, ou encore au côté rébarbatif du solfège. Mais toi, tu arrives à communiquer le plaisir d’apprendre à tes élèves. Quels sont tes secrets ?

Il y a en effet cette idée qu’il faut d’abord passer par un travail long et fastidieux avant de pouvoir, un jour, se faire plaisir. C’est malheureusement bien trop souvent la réalité. Or, pour moi, ce plaisir ne doit pas être simplement l’aboutissement de l’enseignement. Il est bien plus que cela : il est l’ingrédient clé qui devrait être présent dès le premier cours.

Dans les grandes lignes, avec la pédagogie que je propose, je recherche avant tout à favoriser l’épanouissement de l’enfant. Apprendre la musique se fait en s’amusant. Je pars de la pratique et non de la théorie. La découverte et l’apprentissage du piano se font par le biais de petits exercices et morceaux attrayants musicalement sur lesquels chaque élève peut poser des paroles qu’il invente. Souvent j’ai droit à de petites histoires drôles et loufoques. Il y a déjà eu « Le lapin zinzin », « La petite souris qui mange du riz à Paris », « Fernand, le serpent fainéant »… C’est une approche vivante et
créative. Je m’appuie beaucoup sur l’instinct de l’enfant et sur le jeu. Le travail du rythme, pour faire ressentir la musique dans son corps, est omniprésent dans mes cours.

Question 5 : En France, quand un enfant veut apprendre à jouer d’un instrument, il doit d’abord passer par la case solfège. Ce qui en démotive plus d’un. Mais toi tu as inventé un jeu qui a conquis tous tes élèves et fait aimer les notes à des centaines de familles : le jeu Drôles de Notes. Comment cette idée t’est-elle venue ?

Cette idée découle de mon envie, depuis que j’enseigne de vouloir proposer une pédagogie pleinement dédiée au plaisir d’apprendre. En 2012 j’avais publié ma méthode « Lire la musique un un clin d’œil », une méthode basée sur une nouvelle approche du solfège et que je cherchais à réadapter pour les plus petits. À maintes reprises on m’avait recommandé d’en faire une application numérique, pour être dans l’air du temps, me disait-on. J’ai fait un tout autre choix, celui d’un jeu de société. Vous savez, la musique a ce merveilleux pouvoir de créer du lien. Un jeu de société présente exactement ce même atout et c’est ce qui a motivé mon choix.

Question 6 : Pour qui as-tu créé ce jeu « Drôles de Notes » ?

Drôles de Notes s’adresse aux enfants à partir de 6-7 ans. Je l’ai créé à l’intention des parents et des grands-parents, afin qu’il puissent accompagner leurs enfants ou leurs petits-enfants dans cette aventure de découverte du solfège. Une belle façon de passer de supers moments en famille. Des moments pleins de convivialité et de complicité. Drôles de Notes a également été créé à l’intention des profs de musique et de solfège désireux d’offrir un enseignement ludique et épanouissant pour leurs élèves.

Question 7 : Alain, as-tu quelques conseils à donner aux parents, grands-parents ou professeurs de musique qui souhaitent jouer à « Drôle de Notes » avec les enfants ?

Si en tant que parents ou grands-parents vous n’avez que très peu, voire pas du tout de connaissances musicales, je tiens à vous rassurer ! Drôles de Notes a été configuré de telle façon que le plaisir et les résultats seront au rendez-vous d’entrée de jeu et ce, quel que soit votre niveau. J’ai mis en place différents niveaux d’apprentissages que vous pourrez, en partant de zéro, progressivement et facilement franchir ensemble avec vos enfants, vos petits-enfants au fil de vos parties. Vous verrez, le jeu est vraiment très simple ! Je vous recommande, et c’est mon conseil, de visionner d’abord les 2 courtes vidéos de démonstration, puis de vous servir au cours de vos premières parties du petit manuel pédagogique livré avec la boîte de jeu et qui vous guidera pas à pas !

Commandez votre jeu « Drôles de Notes » ici et régalez-vous avec tout l’été ! 

 

Un grand merci Alain pour cette interview 🙂 Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter, chers lecteurs, de belles mélodies du bonheur 🙂

Cet article vous a plu ? En complément, téléchargez gratuitement un livret avec mes 20 pépites pour qu’apprendre ne rime plus avec corvée !

Découvrez GRATUITEMENT le livret avec mes 20 meilleures astuces qui vous permettront de cultiver le plaisir d’apprendre en famille :

Derniers articles :

Lisez aussi :