La rentrée est bientôt là, et que les enfants soient scolarisés ou non, c’est souvent une période de changement et de nouveautés. Et aujourd’hui, je vous présente une superbe nouveauté, découverte il y a quelques jours à peine. Plutôt que de vous décrire ce que c’est, j’ai interviewé une des créatrices. C’est parti pour la découverte de Planète Métro 🙂

 

1/ Bonjour Stéphanie, bienvenue sur le blog. Peux-tu te présenter ? Qui es-tu et que fais-tu dans la vie ?

Bonjour Anne-Estelle. Je m’appelle Stéphanie Boudaille-Lorin, je suis la maman de deux enfants qui apprennent hors de l’école, sont très curieux et posent de nombreuses questions… auxquelles nous cherchons ensemble les réponses. Parallèlement, je suis aussi auteure et journaliste. Je collabore depuis des années au magazine parental écolo Grandir Autrement et j’ai publié plusieurs jeux de cartes contenant des idées d’activités pour les enfants, ainsi que quelques traductions. J’ai aussi un blog et j’ai créé le Club Voyage autour du monde, pour proposer des découvertes des pays étrangers depuis chez soi, en famille.

 

2/ Tu as un blog qui s’appelle « s’amuser ensemble »… il s’adresse à qui ?

S’amuser Ensemble recense, depuis 2010, des ressources pour s’amuser en famille. J’y présente un livre chaque matin ou presque : documentaire, roman, album, etc. Et chaque après-midi, je donne une idée d’activité : visite à faire, expérience à réaliser, jeu à essayer… L’idée, depuis le début, a été de partager ce qui plaisait à notre famille et de provoquer ainsi des interactions avec d’autres. Mes enfants grandissant, on y trouve des pistes pour les bébés jusqu’aux enfants en âge d’aller au collège à peu près, avec parfois des pistes pour les parents. Je suis frappée de voir comme le ludique semble réservé pour certains aux tout-petits ; moi, je pars du principe que s’amuser, ça fait du bien à tout âge, et qu’en plus cela permet d’apprendre de manière efficace et durable.

 

3/ Le jeu, s’amuser, ça rejoint tout à fait l’optique de plaisir d’apprendre. Et justement, dans cette même veine tu viens de créer un superbe outil. Peux-tu nous le présenter ?

C’est une nouvelle aventure en effet : j’ai co-écrit trois livres avec Roseline Pendule, dans une collection dirigée par Amandine Geers. Planète Métro, qui est publiée par les éditions Bonhomme de Chemin, va rassembler à terme 14 livres, 14 comme les 14 lignes de métro à Paris. Il n’existait jusque-là pas d’ouvrage sur le métro au rayon jeunesse alors que les enfants se passionnent souvent pour les transports. Et puis, par-delà le métro, c’est une collection qui permet d’explorer Paris, mais aussi des pays étrangers, l’Histoire, les sciences, etc. Chaque volume comporte un grand dossier, 15 fiches stations et des rubriques. Les trois premiers sortent le 12 septembre prochain. Et les Franciliens sont invités au lancement à l’occasion des Journées du Patrimoine, au siège de la RATP (infos ici : https://www.facebook.com/events/698030930347639/)

Le Grand Dossier Planète Métro

 

4/ Pourquoi Paris ? Je le comprends bien : la capitale française, une ville très riche d’un point de vue culturel. Mais alors pourquoi le métro ?

Déjà, parce que c’est à la fois un lieu qui fait vraiment partie de l’ordinaire, du quotidien, et pourtant qu’on ne connaît pas si bien. Il y a donc beaucoup à découvrir : comment a été construit le métro, notamment pour passer sous la Seine ? Qu’appelle-t-on les stations fantômes ? Que trouve-t-on au-delà du terminus ? Pourquoi existe-t-il des bouches d’entrées de styles différents ? Que peut-on voir d’intéressant dans les couloirs ou sur les quais ? Quels artistes ont été inspirés par le métro ? Quels sont les équivalents de notre métro dans le monde ? etc.

Mais c’est aussi un prétexte pour s’ouvrir à des connaissances de tout type, en partant du nom des stations : qui était Louise Michel, la seule femme à avoir donné son nom à une station ? Pourquoi une station s’appelle-t-elle Argentine ? Y a-t-il eu réellement un père Lachaise ?

Et puis, comme tu le disais, le métro, c’est aussi un symbole de Paris ainsi qu’un moyen de transport pour visiter chaque quartier, donc là encore, de nombreux thèmes à explorer : la faune parisienne, le monde souterrain, la Seine, les parcs et jardins…

Et c’est là qu’on se rend compte qu’un ticket de métro pourrait bien être le début d’un voyage vers des connaissances très variées !

 

5/ À qui s’adresse cette collection ?

Il est de coutume d’annoncer un âge minimum, alors disons 7 ans pour que les enfants soient lecteurs – même si les miens n’ont jamais attendu d’être autonomes en lecture pour se faire lire ce qui les intéressait ! Le format facilite la lecture pour ceux qui lisent quelques paragraphes à la fois : on peut piocher entre le dossier, les stations et les rubriques… ou tout lire d’un coup ! Pas de limite d’âge, car ce sont des thèmes susceptibles d’intéresser des bien plus grands et il ne faudra pas s’étonner si les parents les empruntent à leurs enfants pour ne plus se faire coller sur ces sujets… J’ai beaucoup appris moi-même en faisant des recherches ou des visites (la RATP est notre partenaire) et j’avais envie de transmettre tout cela à mon tour.

Par contre, c’est important de ne pas y voir un plan de métro élaboré ou un guide touristique de Paris : les ouvrages sont conçus pour les Parisiens comme les non-Parisiens. Nul besoin d’être sur place pour découvrir les grands noms du métro, son Histoire ou son fonctionnement !

Rubriques Planète Métro

 

6/ Où est-ce qu’on peut se procurer ces beaux livrets ?

Les trois premiers tomes vont paraître le 12 septembre. Ils seront en vente dans les grandes librairies et sont déjà en prévente dans certaines (Fnac, Amazon). Cela peut être intéressant de les réclamer à son petit libraire de quartier néanmoins, pour encourager le commerce local et lui faire découvrir la collection Planète Métro.

Planète Métro

 

7/ Qu’est-ce que tes enfants ont pensé de ton projet ? Est-ce qu’ils sont fiers de leur maman ?

Mes enfants me soutiennent depuis le début de l’aventure : ils m’encouragent, s’intéressent à mes recherches, me posent mille questions qui me donnent souvent des pistes et sont mes premiers relecteurs… Quand on tombe sur quelque chose que j’ai écrit ou traduit en librairie, ils s’exclament toujours : « C’est ma maman qui a fait ça ! », donc oui, je pense qu’ils sont fiers !

 

8/ Et toi ? Est-ce que tu as pris du plaisir à les imaginer, les concevoir, et maintenant les proposer à la vente ? Est-ce que tu t’es autant amusée que les enfants quand ils les liront ?

Oui, et c’est essentiel ! Je suis incapable d’écrire quelque chose d’attractif si je ne suis pas intéressée moi-même – c’est sans doute pour ça que mes courriers administratifs ne sont jamais terribles ! Au cours de mes années d’école, comme beaucoup, j’ai perdu mon enthousiasme pour découvrir le monde et apprendre toujours plus, me contenant de faire ce qui était obligatoire. Ce sont mes enfants qui m’ont permis de reprendre goût aux apprentissages. Aujourd’hui, je me passionne pour de nombreux sujets dont l’Histoire et les sciences, j’adore faire des recherches et transmettre mes découvertes. J’ai à peine trouvé les réponses à quelques questions que d’autres se sont présentées déjà et c’est donc une exploration sans fin !

Mais je précise que c’est un travail d’équipe : l’idée vient d’Amandine Geers qui a conçu la collection et a fait appel à Roseline Pendule et moi-même, l’éditeur Bonhomme de Chemin a accepté et accompagné ce projet et la RATP nous soutient.

 

9/ Une petite question plus personnelle : qu’est-ce que tu as le plus aimé découvrir et explorer quand tu étais enfant ?

Les langues étrangères ! Quand j’avais 4 ans, ma famille est partie vivre 2 ans en Italie, pour le travail de mon père. Pendant les longues heures de route, j’ai passé mon temps à essayer d’imaginer comment on parlait en Italie. À peine étions-nous arrivés sur place que je me suis retrouvée en classe de maternelle et donc immergée dans la langue et la culture italiennes. Résultat, j’ai appris bien plus vite que mes parents !

Je n’ai pas continué à parler italien par manque d’opportunités à mon retour, mais j’ai ensuite découvert l’anglais avant l’âge où l’on apprenait à l’époque, grâce à une voisine britannique. Pour moi, c’était un peu comme découvrir des codes secrets et apprendre à les maîtriser. Par la suite, j’ai fait une filière langues (allemand, espagnol) et puis j’ai appris la langue des signes, un peu par hasard, et finalement travaillé plusieurs années dans le monde des Sourds. Comme quoi, les intérêts d’enfants peuvent mener là où on ne s’y attendait pas !

Les Rubriques-L1 Planète Métro

 

10/ Et quelle est la plus belle chose à explorer dans Paris selon toi ? Ton coup de cœur ?

J’ai beaucoup de mal quand il s’agit de donner des préférences ou de faire un top 10… mais justement, ce que j’aime, dans Paris, c’est que j’ai beau y habiter depuis très longtemps, il me reste toujours de quoi faire ! La richesse culturelle est sans doute ce qui me retient de partir quand j’en ai marre de la pollution, du rythme toujours rapide ou de l’amabilité toute relative des habitants… Paris regorge de musées et d’expositions, on peut aussi y faire des visites guidées, participer à toutes sortes d’événements, voyager sans quitter la capitale grâce aux quartiers ethniques… S’il m’arrive de trouver tout cela fatigant et d’apprécier m’éloigner de la capitale pour des vacances, finalement, je suis toujours contente d’y revenir parce qu’il est impossible de s’y ennuyer !

 

Un immense merci pour tes réponses Stéphanie. N’hésitez pas à pré-commander les livrets Planète Métro dans votre librairie. Et rendez-vous le 12 Septembre pour pouvoir feuilleter les 3 premiers tomes, en attendant les suivants 🙂

 

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