Le jeu d’échecs : Djanaé a découvert ce jeu il y a peu de temps. Elle adore. Le problème, c’est que je ne suis pas très douée à ce jeu. Alors quand Pierre du site www.apprendre-les-echecs-24h.com m’a proposé d’écrire un article sur le sujet, je me suis dit que ça tombait à pic ! Alors je lui laisse la place 🙂

Introduction

Les résultats des études sur le jeu d’échecs sont spectaculaires. En particulier, il a été montré que les enfants ayant suivi des cours d’échecs pendant deux ans augmentent:

– leur capacité de concentration de 50%,

– leur capacité de mémorisation de 22%,

– et leur capacité de résolution de problèmes de 32% par rapport aux autres enfants.

Notons également que le jeu d’échecs permet de développer la confiance en soi des enfants. Nous en parlerons en fin d’article.

Pourquoi le jeu d’échecs peut avoir autant de bienfaits ? Voilà une bonne question ! Pour la concentration, on n’a pas trop de mal à imaginer l’apport du jeu d’échecs, surtout si on a en tête que la concentration, ça se travaille ! Rappelons tout de même que la durée de concentration d’un jeune devant son écran n’est que de 45 secondes, alors qu’ils y passent en moyenne 5 à 7 heures par jour.

Pourquoi le jeu d’échecs améliore la capacité à résoudre un problème ?

Parce qu’un problème d’échecs s’aborde comme un problème de mathématiques : il faut analyser les données et structurer sa pensée pour élaborer un plan d’action. « Observation – analyse – hypothèses – vérification-planification – probabilité et calcul des variantes – analyse des conséquences – toute la chaine méthodologique est présente dans ce jeu. » (M. Noir, op.cit.)

De plus, par son aspect ludique, le jeu d’échecs met tous les enfants sur un même plan d’égalité. Qu’un enfant soit en situation de handicap, en difficultés scolaires ou simplement pense ne pas être capable de réussir en mathématiques, il va développer beaucoup de compétences sans même y penser. Voilà un bel outil pour atténuer les inégalités scolaires !

Et la mémoire ?

Pour la mémoire, c’est plus complexe ! C’est la mémoire de travail (appelée également mémoire à court terme) qui est améliorée par le jeu d’échecs. En fait, plus on la fait fonctionner, plus on l’améliore. Beaucoup de livre existent pour cela. Ceux-ci propose souvent de petits exercices sur les chiffres : retenir une suite de chiffres dans l’ordre, c’est utiliser sa mémoire à long terme. Mais redonner la même suite dans le désordre, c’est utiliser à la fois sa mémoire à long terme ET sa mémoire de travail ! La lecture est également très recommandée puisque pour faire aller vingt-quatre lettres aux sons différents ensemble, on doit utiliser sa mémoire de travail.

Et c’est là qu’intervient le jeu d’échecs ! Lui aussi fait travailler la mémoire de travail. En effet, il faut faire jouer ensemble 16 pièces et pions aux mouvements différents. De plus, si on commence à apprendre un peu à jouer aux échecs, on se rend compte qu’on arrive à organiser le jeu grâce à différents concepts. Là encore savoir quel concept utilisé dans quelle situation fait fonctionner sa mémoire de travail.

Comment apprendre à jouer aux échecs ?

Les échecs sont un des rares sports où les enfants peuvent rivaliser très vite avec les adultes. Ainsi, il n’est pas rare de voir des enfants très jeunes jouer contre des grands-parents lors des tournois. Chaque parent peut très facilement apprendre aux enfants à jouer aux échecs à partir de quatre ans et très vite proposer à leurs enfants de résoudre des exercices. Les enfants adorent chercher des échecs et mats !

Concrètement, comment débute-t-on l’apprentissage ?

Ma règle d’or : ne pas introduire toutes les pièces en même temps !
Personnellement, à chaque fois que je fais une partie avec l’une de mes filles, je commence par une bataille de pions. En effet, maîtriser le mouvement du pion est très important pour progresser aux échecs. Placez les pions sur leur position de départ :

Les blancs commencent, les joueurs jouent chacun leur tour et le premier à mener un pion au bout de l’échiquier a gagné.

Ensuite, ajoutez une pièce, par exemple une tour. La règle change un peu : le premier qui mène un pion au bout de l’échiquier ou qui capture tous les pions adverses a gagné. Ainsi, vous pouvez introduire petit à petit toutes les pièces du jeu en terminant par le cavalier qui est la pièce la moins aisée à maîtriser.

Proposez vite de petits exercices pour développer la confiance en soi des enfants

Gagner une partie, trouver la solution d’un exercice sont de petites victoires qui développent la confiance en soi. Alors vous nous direz, quand on débute, on a plus de grandes défaites que de petites victoires. Oui vous avez raison si vous jouez des parties directement avec un adversaire plus fort. Mais non si vous vous entrainez à trouver le meilleur coup soit pour faire « Échec et Mat » soit pour gagner une pièce ! Cet entrainement peut être très créatif et un même coup peut avoir plusieurs logiques différentes. Faites expliquer à votre enfant pourquoi il a choisi ce coup. Les explications sont toujours très intéressantes ! Et lorsque le coup se révèle être le meilleur ou réellement faire échec et mat, vous verrez dans leurs yeux se dessiner les premières marches de la « confiance en soi ».

Notre programme d’entraînement

Nous avons tenu compte de notre propre expérience en tant que joueurs d’échecs, entraineurs d’échecs pour les jeunes et enfin parents, pour construire un programme d’entraînement alternant vidéos courtes et ludiques et des fiches d’exercices soigneusement corrigées pour apprendre à jouer aux enfants en s’amusant !
Bon amusement !

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