Les Toltèques étaient des guerriers qui vivaient au Mexique entre les années 1000 et 1300. D’après les découvertes et les légendes qui circulent à leur sujet, ce peuple aurait été celui de l’art, du raffinement et de la sagesse. Les 4 accords Toltèques sont une sorte de code de conduite pour vivre mieux. Ces accords sont souvent proposés par les psychologues et les amateurs de développement personnel. Aujourd’hui, j’ai envie de vous les présenter dans le cadre des apprentissages : mettre en pratique les 4 accords Toltèques dans les apprentissages, c’est prendre conscience de l’importance de nos mots, de nos intentions et de notre incidence sur celle des enfants. Alors c’est parti pour la découverte de ces 4 accords.

 

QUE MA PAROLE SOIT IMPECCABLE

Que celui ou celle qui n’a pas gardé en mémoire une phrase blessante dite par un adulte lorsqu’on était enfant lève la main. Cela rejoint l’importance des paroles valorisantes des 5 langages de l’amour (qui sont aussi très importants dans les apprentissages).

Notre parole a une importance capitale. De la même bouche peut sortir la paix et l’amour, ou la destruction. L’idée, c’est de ne pas parler trop vite, de ne pas juger, de ne pas faire culpabiliser, de ne pas faire des généralités (on supprime les phrases comme « tu fais toujours… », ou « tu n’arrives jamais à … »)

Plus facile à dire qu’à faire ? C’est pour cela qu’il faut s’entraîner, en remuant 7 fois la langue dans sa bouche avant de parler, ou plus simplement en comptant jusqu’à 3 dans notre tête, avant de parler. Et plus on va s’écouter parler, et écouter les autres, et plus on va réussir à avoir des paroles impeccables 🙂

 

JE N’EN FAIS JAMAIS UNE AFFAIRE PERSONNELLE

Les apprentissages de votre enfant vous touchent particulièrement et c’est normal. Mais en cas de désaccord, n’en faites jamais une affaire personne. Votre enfant peut avoir des réactions déroutantes et c’est normal : il n’est pas vous ! Vous avez votre manière de réfléchir, d’apprendre, de comprendre le monde… et il a la sienne.

Ce qui fait qu’on se met la pression au sujet des apprentissages, c’est le regard extérieur. Or, c’est lorsqu’on laisse les croyances des autres nous atteindre, que l’on commence nous-mêmes à projeter nos limites, nos peurs et nos croyances sur notre enfant.

Quand il y a un imprévu, une situation compliquée ou une difficulté dans les apprentissages, la meilleure façon de traverser tout cela c’est d’en discuter avec l’enfant, que chacun propose ses solutions et de trouver les plus adaptées. Sans tenir compte de ce que peuvent penser les autres, sans tenir compte de ce qu’on croyait nous-mêmes juste et bien et qui se révèle en fait être un échec pour l’enfant. Ce n’est pas personnel.

 

JE NE FAIS AUCUNE SUPPOSITION

Ah les suppositions et les malentendus. J’ai cru que… J’ai pensé que… Au risque de me répéter : notre enfant n’est pas nous : il n’interprète par les évènements comme nous, il ne les comprend pas de la même manière et surtout, il n’envisage pas les mêmes hypothèses et réactions.

Je suis personnellement la championne pour imaginer tout un tas de scénarios suite à un évènement, alors je sais combien ce n’est pas facile ! Le problème c’est que quand on fait ça, inconsciemment, on voudrait que notre enfant soit comme nous. Au lieu de l’aimer pour qui il est.

Et donc, pour ne pas que nos hypothèses deviennent des croyances, il faut simplement poser des questions. C’est la clé. Pour mieux comprendre quelle intention l’enfant avait derrière telle phrase ou tel comportement. C’est une très bonne solution pour une relation saine et positive, comme on en a besoin dans les apprentissages.

 

JE FAIS TOUJOURS DE MON MIEUX

Quand on n’en fait pas assez, on a des regrets et on culpabilise. Quand on en fait trop, on s’épuise.

On ne cherche pas la perfection, et on remplace les « je dois faire… » par « je peux faire… » On avance ainsi sans se soucier du jugement des autres, et on montre aussi l’exemple à notre enfant : il peut faire de son mieux, et son « mieux » ne sera pas le même chaque jour. On ne cherche pas à être lisse. Notre « mieux » dépend de notre fatigue, de notre état émotionnel et des circonstances. Il est important d’être indulgent (envers nous-mêmes mais aussi envers l’enfant), surtout dans les phases de moins bien.

La solution c’est d’agir, parce que l’inaction entraîne l’inaction. Donc on agit, même les jours où ça ne va pas, on agit à la hauteur de nos capacités. Et surtout, avec plaisir. Et on pousse notre enfant à agir lui aussi, même si ce n’est qu’un seul pas.

Dans les apprentissages, quand on accompagne un enfant, faire de son mieux c’est faire attention à notre parole, c’est penser de manière régulière que rien n’est personnel, c’est se forcer à ne pas faire de suppositions sur les comportements et les attentes de l’enfant. Mais c’est aussi lui proposer des idées, chercher avec lui des solutions à ses difficultés, lui consacrer du temps, jouer, être imaginatif et créatif, être le plus patient possible, etc. Faire de son mieux c’est faire des efforts et agir pour avancer vers tout cela.

 

LE CINQUIÈME ACCORD TOLTÈQUE : JE SUIS SCEPTIQUE MAIS J’APPRENDS À ÉCOUTER

Quand on écoute, on ne croit pas ce qu’on nous dit, mais on comprend celui ou celle qui nous le dit. On sort du schéma où on voudrait que quelqu’un ait raison, et l’autre tord ; qu’il y ait un gagnant et un perdant.

L’écoute véritable permet l’empathie et la compréhension de l’autre, sans chercher à le contrôler et à vouloir qu’il soit comme nous.

 

Les 4 accords Toltèques sont une base que je trouvais très intéressante pour aborder les apprentissages autrement. Et vous ? Ça vous parle ? N’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires.

 

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