Si vous nous suivez depuis le début, vous savez que Djanaé n’a jamais été à l’école. Les sept premières années de sa vie, nous ne lui avons jamais imposé de temps d’apprentissage, ni de supports formels. Elle lisait beaucoup, posait des tonnes de questions sur ce qu’elle observait, ce qu’elle entendait, ce qu’elle découvrait au fil des rencontres, des visites, des situations de la vie courante et des discussions « des grands » 🙂 Elle aimait aussi, de temps en temps, remplir des cahiers formels, au même titre que n’importe quelle autre activité. Nous suivions donc le socle commun sans vraiment s’attacher au système de classes.

Il y a un an, après avoir passé plus de 3 mois sans ouvrir un seul cahier, je me suis rendue compte que notre fille avait besoin d’être plus sollicitée intellectuellement parlant. Elle avait du mal à s’endormir le soir, son comportement était différent la journée, elle s’ennuyait plus et était constamment sur les nerfs. Et rien ne changeait la donne : ni les activités manuelles, ni les sorties pour qu’elle se défoule en plein air, ni les temps de qualité en famille. C’est alors que j’ai pensé à lui proposer plus de formel. Au début, elle a râlé un peu, mais n’ayant pas accès à une bibliothèque de manière continue, je n’ai vu que ce biais-là pour nourrir son cerveau. Et c’était ce qui lui manquait. En quelques semaines, Djanaé a terminé le programme de CE1 et démarré le CE2. Très rapidement, elle a retrouvé son sommeil, s’est apaisée la journée et a recommencé à faire preuve d’imagination et de créativité dans ses jeux en solo et dans ses idées (elle s’est mise à écrire des histoires, à inventer des poésies et des chansons, à faire des listes de personnages pour ses jeux…)

Nous avons alors fait le choix de suivre d’un peu plus près les programmes classe par classe, non pas que nous pensons que c’est le meilleur, mais simplement parce qu’il y a une continuité dans les leçons, que ce soit en français ou en maths. Ainsi, je suis assurée que Djanaé progresse et apprend régulièrement de nouvelles notions, puisqu’elle en a besoin. De plus, régulièrement confrontée à d’autres enfants (que ce soit aux parcs où elle se fait des copains d’un jour là où on s’arrête, les cousins/cousines ou les amis qu’elle voit le plus régulièrement possible), Djanaé avait envie de se positionner. Ce besoin de comparaison, que nous ne voulons surtout pas exacerber, elle l’a naturellement. Peut-être pour se rassurer que même en étant en marge d’une scolarité classique, elle a des points communs avec les autres ? Quoi qu’il en soit, nous avons donc opté pour avancer, niveau après niveau, en suivant désormais les classes imposées par l’Education Nationale.

Pour chaque nouveau niveau scolaire, Djanaé et moi allons dans une librairie pour feuilleter et choisir les différents supports nécessaires. Nous prenons en général un manuel qui survole tout le programme du niveau en question, puis nous nous équipons avec d’autres cahiers et livres selon les intérêts de Djanaé, et aussi pour aller plus en profondeur dans certaines matières. Je trouve très important de choisir tout cela avec Djanaé, puisque c’est elle qui travaille ensuite avec et que plus il y a de plaisir dans le matériel utilisé, plus il y a de plaisir dans l’apprentissage. En parallèle, lorsque nous découvrons des jeux ou autres outils fabuleux, nous n’hésitons pas à nous équipes (comme avec Multimalin, par exemple).

Djanaé travaille désormais 1 heure par jour en formel, tous les jours de la semaine sauf le samedi et les jours où nous faisons les courses et le linge (soit une fois tous les 10j environ). L’année dernière, je vous avais présenté les supports que nous avions apportés pour le contrôle de l’inspection académique (Djanaé avait terminé le CE1 et démarré le CE2).

Aujourd’hui, je vous présente en vidéo tous les supports que Djanaé a utilisés pour le niveau CE2.

 

Cet article et cette vidéo n’ont pour but que de vous donner des idées 🙂 Et si vous avez besoin d’un coup de pouce pour démarrer ou peaufiner un projet d’instruction à la maison, nous pouvons vous accompagner. Non pour vous figer dans une façon de faire mais plutôt vous aider à trouver celle qui correspond à votre famille. Et vous l’avez vu avec nous, les choses évoluent 😀

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